Tout d'abord, on s'excuse pour le retard. A l'origine, ce CR devait être plus court mais comme on n'a pas trouvé de wifi pendant près de 15 jours, on l'a prolongé un p'tit peu... Désolé donc pour cette belle tartine mais après quasiment deux semaines sans écrire un seul message sur ce blog, on vous devait bien ça... Bonne lecture.
C'est donc à Sucre (rien à voir avec le royaume de Charlie et la chocolaterie) que nous fêterons la nouvelle année. Capitale constitutionnelle du pays, elle doit son nom à un célèbre général qui libéra la Bolivie (et l'Amérique du sud en général) du joug espagnol au début du XIXème siècle (et devinez qui était son accolyte... Bolivar !).
Ce sera comme (et avec) beaucoup de boliviens, sur la place centrale que nous entendrons les 12 coups de minuit (enfin pas vraiment) accompagnés d'un énorme concert de pétards et autres feux d'artifice dignes de leurs ex-concurrents vietnamiens (pour ceux-là, la fête est finie, le tout puissant PC ayant décidé de les interdire, il parait que c'est dangereux). Le tout accompagné de ce qu'ils boivent tous pour fêter l'événement: un cidre quelconque dont la bouteille ressemble à celle d'un Champagne (on en avait pourtant cherché mais impossible de mettre la main dessus).
Nous resterons presque une semaine à Sucre, nous plaisant énormément dans ce petit hâvre de paix habillé de blanc, au centre-ville charmant, aux musées plus que corrects (ce qui n'est pas toujours le cas en Bolivie et dans le reste de l'Amérique du Sud !)...
Mais Sucre c'est aussi, non loin, Tarabuco et son marché de textiles colorés (on se croirait dans Tintin et son Temple du Soleil mais sans les incas)...
... ou encore ses cafés/restaurants aux allures quelques peu occidentales (que c'est plaisant de se faire de bons plats français en bonne compagnie !), sans parler du magnifique tiramisu du café Mirador offrant de se prélasser au soleil, bouquinant et jouissant, depuis son transat', d'une très belle vue sur toute la ville...
C'est avec un peu de regret et d'appréhension que nous quittons cette jolie ville à taille humaine pour nous diriger vers l'autre capitale bolivienne, La Paz, étape incontournable...
Nous découvrons donc la capitale la plus haute du monde (plus de 4000m) encaissée entre des montagnes plus élevées encore. Ils ont vraiment dû en baver pour la construire à cette altitude et sur de telles pentes...
La Paz est une ville très animée, jour et nuit, elle regorge de superbes points de vue, de rues commerçantes étonnantes et de minibus... Sa réputation la décrit peu sûre mais il ne nous arrivera rien de ce côté là.
Tout ici est pentes, collines, montagnes, quelque peu chaotique, tout est vivant. Où que vous portiez le regard, c'est un mur de milliers de maisons, toutes de briques vêtues, qui vous contemple, magistralement.
Où que vous alliez, des fresques politisées ou de simples tags vous rappellent que politiquement, la Bolivie se transforme. Il y a eu une élection récemment. Evo Morales, le héros de tout un peuple, l'a une nouvelle fois emporté. Son pays et son mouvement vers le socialisme semblent sur la bonne voie... Ça construit de partout, ça vit, ça grandit, bref... ça avance !
Au hasard des rues, nous trouverons de jolis petits objets archéologiques et nous attarderons dans le marché aux sorcières et sa vente de diverses potions (qui peuvent soigner tous les maux possibles et imaginables (sisi, c'est garanti !) : éviter les accidents de voiture, avoir de la chance en amour, aux jeux, plus de problèmes de calvitie, avoir un fils, devenir riche, etc...) sans oublier la vente de crapaux empaillés, de fœtus de lamas servant d'offrande à la déesse de la Terre encore très vénérée: la Pachamama (Vince et Joy: elle nous poursuit, même leurs verres ils en foutent la moitié par terre pour elle !!!)
La Paz sera aussi l'occasion pour Jérémie de retrouver Adrien G. un ami d'enfance qu'il n'avait pas revu depuis 15 ans et qui nous fera partager ses bonnes adresses culinaires (qu'il est bon de déguster, entre amis, un excellent magret de canard, d'enchainer sur un plateau de fromages français et de finir par un bon café-calva. Le tout à des milliers de kilomètres de Paris et après deux mois et demi sans ces petits plaisirs de la vie...). Un autre soir ce sera à une partie de Risk (sauce bolivienne) que nous serons conviés... Et sur ses conseils, Jérémie ira tester le salon de coiffure bolivien (avec réussite !).
Merci pour tous ces bons plans et votre disponibilité quotidienne, cette étape à La Paz fût, grâce à vous, un réel plaisir.
Merci également pour THE adresse à Coroico car c'est en suivant ce bon tuyau que nous avons quitté La Paz pour cette ville, en quête d'une cabaña perchée en pleine forêt...
Bien nous en a pris de suivre les avis d'un régional de l'étape... Nous nous retrouvons dans un petit paradis, coupés du monde, bien installés dans un cabanon où nous vivons presque en autarcie et goûtons au plaisir d'être en pleine forêt. Entourés d'arbres, d'oiseaux, de fougères géantes, de bananiers et de fleurs, allumant un feu de bois le soir, sirotant une citronnade maison dans un hamac en dévorant des livres, observant la vie des oiseaux, au son des cigales et autres chants d'Amour de nos amis à plumes, le tout à une température idéale.
Bref l'endroit parfait pour écrire notre petit article (presque) hebdomadaire et prendre du bon temps...
Après cette étape des plus charmantes, nous continuons notre périple en direction de Copacabana (oui, en Bolivie et c'est cette ville qui a donné son nom à la plage brésilienne). Nous voici au bord du lac Titicaca, un des plus hauts lacs du monde. Après quelques truites à la plancha, nous levons l'ancre en direction de l'Isla del Sol (merci Lola et Adrien pour vos bons conseils) qui jouit d'une vue imprenable sur le lac. Le lac est tellement grand qu'on se croirait au bord de la mer. Ses différents tons de bleu et les montagnes qui l'entourent lui donnent un charme fou !
Une après-midi de marche permettra la traversée de l'île du sud au nord pour atteindre notamment des ruines incas (ce n'est que le début avant le Pérou, continuons le chemin !) et le petit village de Cha'llapampa.
La tranquilité de l'île où aucune voiture ne circule (de toute façon, il n'y a pas de route !) est un peu perturbée par des cochons, des ânes ainsi que des hordes de moutons et... d'argentins babos, par centaines. Ceux-ci envahissant tous les logements vacants.. Après deux heures de galère nous trouverons finalement un refuge complètement roots partageant une chambre de 5 m² avec un couple d'argentins, une boîte de conserve trouée en guise de pommeau de douche mais avec un patron adorable et où nous continuerons de déguster ces délicieuses trunchas (truites) au bord de la plage tout en admirant ces magnifiques paysages qui s'offrent à nos yeux toujours émerveillés mais jamais rassasiés...
C'est d'ailleurs de là qu'on vous fait des grosses bises à tous, et qu'on vous demande de garder le moral malgré tout... Merci pour tous vos messages, vous n'imaginez pas avec quel plaisir nous les lisons.
C. y J.
Les lectures du moment : Flash ou le grand voyage de Charles Duchaussois, le canard enchaîné (du 4 novembre !), Science & vie spécial Vin.
... ou encore ses cafés/restaurants aux allures quelques peu occidentales (que c'est plaisant de se faire de bons plats français en bonne compagnie !), sans parler du magnifique tiramisu du café Mirador offrant de se prélasser au soleil, bouquinant et jouissant, depuis son transat', d'une très belle vue sur toute la ville...
C'est avec un peu de regret et d'appréhension que nous quittons cette jolie ville à taille humaine pour nous diriger vers l'autre capitale bolivienne, La Paz, étape incontournable...
Nous découvrons donc la capitale la plus haute du monde (plus de 4000m) encaissée entre des montagnes plus élevées encore. Ils ont vraiment dû en baver pour la construire à cette altitude et sur de telles pentes...
La Paz est une ville très animée, jour et nuit, elle regorge de superbes points de vue, de rues commerçantes étonnantes et de minibus... Sa réputation la décrit peu sûre mais il ne nous arrivera rien de ce côté là.
Tout ici est pentes, collines, montagnes, quelque peu chaotique, tout est vivant. Où que vous portiez le regard, c'est un mur de milliers de maisons, toutes de briques vêtues, qui vous contemple, magistralement.
Où que vous alliez, des fresques politisées ou de simples tags vous rappellent que politiquement, la Bolivie se transforme. Il y a eu une élection récemment. Evo Morales, le héros de tout un peuple, l'a une nouvelle fois emporté. Son pays et son mouvement vers le socialisme semblent sur la bonne voie... Ça construit de partout, ça vit, ça grandit, bref... ça avance !
Au hasard des rues, nous trouverons de jolis petits objets archéologiques et nous attarderons dans le marché aux sorcières et sa vente de diverses potions (qui peuvent soigner tous les maux possibles et imaginables (sisi, c'est garanti !) : éviter les accidents de voiture, avoir de la chance en amour, aux jeux, plus de problèmes de calvitie, avoir un fils, devenir riche, etc...) sans oublier la vente de crapaux empaillés, de fœtus de lamas servant d'offrande à la déesse de la Terre encore très vénérée: la Pachamama (Vince et Joy: elle nous poursuit, même leurs verres ils en foutent la moitié par terre pour elle !!!)
La Paz sera aussi l'occasion pour Jérémie de retrouver Adrien G. un ami d'enfance qu'il n'avait pas revu depuis 15 ans et qui nous fera partager ses bonnes adresses culinaires (qu'il est bon de déguster, entre amis, un excellent magret de canard, d'enchainer sur un plateau de fromages français et de finir par un bon café-calva. Le tout à des milliers de kilomètres de Paris et après deux mois et demi sans ces petits plaisirs de la vie...). Un autre soir ce sera à une partie de Risk (sauce bolivienne) que nous serons conviés... Et sur ses conseils, Jérémie ira tester le salon de coiffure bolivien (avec réussite !).
Merci pour tous ces bons plans et votre disponibilité quotidienne, cette étape à La Paz fût, grâce à vous, un réel plaisir.
Merci également pour THE adresse à Coroico car c'est en suivant ce bon tuyau que nous avons quitté La Paz pour cette ville, en quête d'une cabaña perchée en pleine forêt...
Bien nous en a pris de suivre les avis d'un régional de l'étape... Nous nous retrouvons dans un petit paradis, coupés du monde, bien installés dans un cabanon où nous vivons presque en autarcie et goûtons au plaisir d'être en pleine forêt. Entourés d'arbres, d'oiseaux, de fougères géantes, de bananiers et de fleurs, allumant un feu de bois le soir, sirotant une citronnade maison dans un hamac en dévorant des livres, observant la vie des oiseaux, au son des cigales et autres chants d'Amour de nos amis à plumes, le tout à une température idéale.
Bref l'endroit parfait pour écrire notre petit article (presque) hebdomadaire et prendre du bon temps...
Après cette étape des plus charmantes, nous continuons notre périple en direction de Copacabana (oui, en Bolivie et c'est cette ville qui a donné son nom à la plage brésilienne). Nous voici au bord du lac Titicaca, un des plus hauts lacs du monde. Après quelques truites à la plancha, nous levons l'ancre en direction de l'Isla del Sol (merci Lola et Adrien pour vos bons conseils) qui jouit d'une vue imprenable sur le lac. Le lac est tellement grand qu'on se croirait au bord de la mer. Ses différents tons de bleu et les montagnes qui l'entourent lui donnent un charme fou !
Une après-midi de marche permettra la traversée de l'île du sud au nord pour atteindre notamment des ruines incas (ce n'est que le début avant le Pérou, continuons le chemin !) et le petit village de Cha'llapampa.
La tranquilité de l'île où aucune voiture ne circule (de toute façon, il n'y a pas de route !) est un peu perturbée par des cochons, des ânes ainsi que des hordes de moutons et... d'argentins babos, par centaines. Ceux-ci envahissant tous les logements vacants.. Après deux heures de galère nous trouverons finalement un refuge complètement roots partageant une chambre de 5 m² avec un couple d'argentins, une boîte de conserve trouée en guise de pommeau de douche mais avec un patron adorable et où nous continuerons de déguster ces délicieuses trunchas (truites) au bord de la plage tout en admirant ces magnifiques paysages qui s'offrent à nos yeux toujours émerveillés mais jamais rassasiés...
C'est d'ailleurs de là qu'on vous fait des grosses bises à tous, et qu'on vous demande de garder le moral malgré tout... Merci pour tous vos messages, vous n'imaginez pas avec quel plaisir nous les lisons.
C. y J.
Les lectures du moment : Flash ou le grand voyage de Charles Duchaussois, le canard enchaîné (du 4 novembre !), Science & vie spécial Vin.
génial la baraque ! vous allez ou après la bolivie (si vous savez déjà) ?
RépondreSupprimercarnavalov
plus jamais je ne lis votre blog en arrivant au boulot le lundi matin... ça me donne envie de vous rejoindre pour manger ces succulentes truites ( au pti déj, et pourquoi pas) !? cool pour les billets d'avion, on prépare votre arrivée!!bises marie
RépondreSupprimerMais non la pachamama ne vous poursuit pas!!! Elle veille sur vous, et c'est grâce à notre rituel sur la colline de Humauaca bien sûr!!
RépondreSupprimerContent de voir que vous vous régalez, continuez comme ça et merci pour la carte qui nous a fait trés plaisir!!
Hasta luego!!!
Vincent
Franchement, ca fait trop envie on aurait du rester avec vous!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerProfitez bioen du temps qu'il vous reste parceque ca va passer vite. Bises
Une petite remarque Jérém concernant la photo ou tu as un air comment dire...perplexe, sous des fleurs de Datura, tu en as mangé, attention gros trip garanti!
Tchouss
Ben on suit, on suit... c'est comme si on y était.
RépondreSupprimerLa carnaval est déjà commencé. Il doit chauffé en vous attendant.
Le mardi gras, c'est tout en rouge pour les Touloulous, et c'est trop beau! Bises et A+
Nous deux
Il doit chauffER: j'suis allée trop vite...
RépondreSupprimerMoi de nous deux
Fortes pluies au Machu Picchu !!! j'espère que vous y êtes déjà passés !!!!! car ça va être difficile d'accès...
RépondreSupprimerA bientôt pour la suite de votre périple.
Bises.
Dany
Je viens de voir les photos. Super ! vous y êtes passés !
RépondreSupprimerA plus tard. Dany
continuez comme ça on adore !!
RépondreSupprimerbises à bientôt
BPI
Bonjour,
RépondreSupprimerNous sommes nous aussi voyageurs du monde (www.tourdesmondes.com), votre cabana a Coroico nous tente bien, pourriez vous me donner les coordonees ?
Bonne route
laura et thomas