Après un mois de frénésie vietnamienne, l'arrivée au Laos nous trouble quelque peu par tant de calme et de tranquillité (trop tranquile, surtout si vous avez des impératifs ou des exigences temporelles...). Nous arrivons donc dans ce paisible pays d'à peine six millions d'habitants. L'absence de klaxons et la faible occupation de l'espace public sont étonnants. Peu de motos dans les rues de Vientiane qui ressemble d'ailleurs plus à une ville moyenne de province qu'à une capitale. On la traverse facilement à coups de pédale, en vingt minutes pépère... Et ce, en mode "pas trop vite devant, poussez pas derrière...".
Le Laos, c'est aussi un couvre-feu avant minuit, peu de possibilité de manger tard, des boutiques/musées/attractions qui ferment pour la sieste et une notion de concurrence rare quand un commerçant vous dit d'aller plutôt chez le voisin parce que c'est moins cher (ou qu'il n'a pas envie de se fatiguer à vous servir)... Après le Vietnam où tout est possible à toute heure, ça change !
Notre priorité en arrivant sont les visas chinois. On finira par les obtenir plus facilement que prévu, à notre plus grande surprise (on nous avait pourtant promis les pires difficultés). Ces réjouissances administratives nous prennent quand même quelques jours mis à profit en flânant dans les petites rues, n'hésitant pas à visiter les quelques incontournables (bon faut aimer les temples et les Bouddhas) : Vat Si Saket, Haw Pha Kaeo qui sont jolis avec leurs toits à dénivelé, mais aussi l'arc de triomphe local, la grande stupa dorée de Pha That Luang, les marchés... Ces promenades culturelles sont bien-entendu agrémentées de pauses hamam/massages laotiens dans un cadre forestier rudimentaire mais rigolo !
Contrairement à ses voisins indochinois, l'héritage colonial français est encore bien présent au Laos où les noms de la plupart des rues, administrations et équipements publics sont sous-titrés en français (heureusement parce que leur écriture en vermicelle c'est pas très-très facile... Mais c'est joli en tout cas...). Notons également que les boulangeries et restaurants français sont bien implantés et ce, pour notre plus grand plaisir!!
Le 14 juillet, nous nous pointerons à l'ambassade de France armés de notre seule CNI, où la réception de Monsieur l'ambassadeur (sans ferrero rocher !) nous fera oublier un instant les milliers de kilomètres qui nous séparent de notre belle métropole. La garden party de l'Elysée a beau avoir été supprimée, les représentations de la France à l'étranger ne semblent pas, quant à elles, avoir réduits leurs frais de bouche... C'est donc "la régalade" totale avec les p'tit fours, les plateaux de fromages, de paté de campagne avec de vrais cornichons (pas les énormes américains !), les plateaux de charcuteries, re-les plateaux de fromages, les tartelettes au citron, etc... Le tout accompagné d'un rouge plus que correct et surtout de champagne, du vrai, du brut ! Vive la France du voyager plus, pour manger plus !
Une longue et très désagréable nuit dans un bus aux dimensions lilliputiennes (même pour Capucine qui a pourtant un gabarit local) plus tard, nous voici dans la célèbre Luang Prabang, ville classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. Nous sommes loin d'être dépaysés dans cette petite ville à taille humaine à la fréquentation essentiellement touristique et dont l'architecture coloniale des maisons à bas étage à la blancheur immaculée et à l'alignement bien respecté nous replongent dans nos repères occidentaux. Pas de maison construite n'importe comment, pas de tranche de pain de mie de trois étages, pas d'égout à ciel ouvert, pas de n'importe quoi partout. C'est agréable et ça fait du bien !
Le centre-ville regorge de superbes temples, ses environs de belles cascades et nous rencontrons Sophie et Nicolas, des copains de copains, arrivés tout droit de Mayotte. Tout ceci faisant passer le temps à une vitesse incroyable dans ce pays qui marche pourtant au ralenti.
Quelques petits-déjeuners et dîners face au fleuve plus tard, c'est donc à quatre que nous continuerons ce voyage sur le grand Mékong...
Bises
C. & J.
Lectures : Sans patrie ni frontière (Jan Valtin)
Playlist : Queen, Miles Davis, 100 hits rock'n roll et une compile Trojan.
Le Laos, c'est aussi un couvre-feu avant minuit, peu de possibilité de manger tard, des boutiques/musées/attractions qui ferment pour la sieste et une notion de concurrence rare quand un commerçant vous dit d'aller plutôt chez le voisin parce que c'est moins cher (ou qu'il n'a pas envie de se fatiguer à vous servir)... Après le Vietnam où tout est possible à toute heure, ça change !
Notre priorité en arrivant sont les visas chinois. On finira par les obtenir plus facilement que prévu, à notre plus grande surprise (on nous avait pourtant promis les pires difficultés). Ces réjouissances administratives nous prennent quand même quelques jours mis à profit en flânant dans les petites rues, n'hésitant pas à visiter les quelques incontournables (bon faut aimer les temples et les Bouddhas) : Vat Si Saket, Haw Pha Kaeo qui sont jolis avec leurs toits à dénivelé, mais aussi l'arc de triomphe local, la grande stupa dorée de Pha That Luang, les marchés... Ces promenades culturelles sont bien-entendu agrémentées de pauses hamam/massages laotiens dans un cadre forestier rudimentaire mais rigolo !
Contrairement à ses voisins indochinois, l'héritage colonial français est encore bien présent au Laos où les noms de la plupart des rues, administrations et équipements publics sont sous-titrés en français (heureusement parce que leur écriture en vermicelle c'est pas très-très facile... Mais c'est joli en tout cas...). Notons également que les boulangeries et restaurants français sont bien implantés et ce, pour notre plus grand plaisir!!
Le 14 juillet, nous nous pointerons à l'ambassade de France armés de notre seule CNI, où la réception de Monsieur l'ambassadeur (sans ferrero rocher !) nous fera oublier un instant les milliers de kilomètres qui nous séparent de notre belle métropole. La garden party de l'Elysée a beau avoir été supprimée, les représentations de la France à l'étranger ne semblent pas, quant à elles, avoir réduits leurs frais de bouche... C'est donc "la régalade" totale avec les p'tit fours, les plateaux de fromages, de paté de campagne avec de vrais cornichons (pas les énormes américains !), les plateaux de charcuteries, re-les plateaux de fromages, les tartelettes au citron, etc... Le tout accompagné d'un rouge plus que correct et surtout de champagne, du vrai, du brut ! Vive la France du voyager plus, pour manger plus !
Une longue et très désagréable nuit dans un bus aux dimensions lilliputiennes (même pour Capucine qui a pourtant un gabarit local) plus tard, nous voici dans la célèbre Luang Prabang, ville classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. Nous sommes loin d'être dépaysés dans cette petite ville à taille humaine à la fréquentation essentiellement touristique et dont l'architecture coloniale des maisons à bas étage à la blancheur immaculée et à l'alignement bien respecté nous replongent dans nos repères occidentaux. Pas de maison construite n'importe comment, pas de tranche de pain de mie de trois étages, pas d'égout à ciel ouvert, pas de n'importe quoi partout. C'est agréable et ça fait du bien !
Le centre-ville regorge de superbes temples, ses environs de belles cascades et nous rencontrons Sophie et Nicolas, des copains de copains, arrivés tout droit de Mayotte. Tout ceci faisant passer le temps à une vitesse incroyable dans ce pays qui marche pourtant au ralenti.
Quelques petits-déjeuners et dîners face au fleuve plus tard, c'est donc à quatre que nous continuerons ce voyage sur le grand Mékong...
Bises
C. & J.
Lectures : Sans patrie ni frontière (Jan Valtin)
Playlist : Queen, Miles Davis, 100 hits rock'n roll et une compile Trojan.