Notre voyage continue à quatre. Nous sommes ravis d'accueillir Anaïs et Alex qui se joignent à nous pour la suite des festivités. De plus, ils n'arrivent pas les mains vides ! Plateau de fromages et vin rouge français, ça commence bien !
D'abord, deux jours off à Saigon où Alex et Jérémie se fondent dans la masse pour suivre la coupe du monde jusqu'au bout de la nuit. Ici le dernier match finit vers 4h00 donc il faut tenir la cadence mais nos deux compères ont de la ressource et les moyens de leurs ambitions... Ce qui est bien pratique, c'est que les vietnamiens sont complètement fans et suivent tous les matchs... Tous les dix mètres, on peut trouver une télé allumée diffusant dans toute la ville cette si agréable et pas du tout énervante mélodie vuvuzelesque...
Mais comme ya pas que le foot dans la vie, nous profitons de Saigon pour se régaler de la délicieuse nourriture locale, se faire masser, etc...
Passée cette étape d'adaptation, le séjour continue avec une virée en vélo de deux jours dans le delta du Mékong.
Accompagnés de Lá, notre "feuille préférée" (seuls les présents savent...), nous pédalons à travers l'authentique et verdoyante campagne vietnamienne.
Marchés, petits ports de pêche, traversée de rizières, fermes d'orchidées et balade en bateau sur un bras du Mékong seront agrémentés de gargantuesques repas. Fruits du mélange de la patience, l'expérience et de produits délicatement sélectionnés nos papilles se souviendront des succulents beignets de crevettes, de la salade de fleur de bananier, des goi cuon au poisson du fleuve, des énormes langoustes et autres banh xeo...
Ces repas sont les bienvenus, encore plus lorsque, au terme d'une journée de vélo et d'aventures, surpris par une très forte pluie, la terre devenant boue, nous nous retrouvons bloqués, complètement embourbés... Heureusement, les vietnamiens sont partout et on peut affrêter un tracteur jusqu'à une route praticable afin de continuer ce splendide périple.
Après le delta, c'est en train de nuit que nous rejoignons le centre du pays, plus précisément Hoi An. Partageant notre compartiment avec une famille vietnamienne qui dort à quatre dans deux lits (normal !) et pose les traditionnelles questions: "Quel âge as-tu?", "As-tu fini tes études?", "Es-tu marié?", "As-tu des enfants?", "De quel signe chinois es-tu?", etc... Comme tout bon vietnamien, ils vérifient aussi que nous avons bien mangé à chaque repas n'hésitant pas non plus à nous demander notre salaire ou encore combien on a payé tel ou tel vêtement. Ils commentent souvent nos réponses sans gêne ni retenue. Mieux vaut être prévenu de ce type de questions, ça peux surprendre au début... En règle générale, l'argent tient une place prépondérante dans leurs dialogues... "Venez voir mon plafond comme il est beau... Il est très cher..."
Arrivée à Hoi An. Petite ville côtière du centre ayant conservé son architecture d'antan et survécu à l'urbanisation galopante des tranches de pain de mie à plusieurs étages, c'est un peu comme
dans le Lotus Bleu ici, étonnament paisible pour une ville normalement très touristique. La chaleur et la basse saison en ont fait fuir une grande partie, ce qui rend très agréable les balades dans ses rues et ruelles au milieu de vieilles maisons coloniales bien entretenues.
Mais Hoi An, c'est aussi la capitale vietnamienne des fringues sur mesure... Inutile de vous dire qu'un certain temps sera consacré à la recherche, confection, retouches, re-retouches de shorts, robes, bustiers et j'en passe... Que des trucs indispensables on vous dit ;-)
Heureusement pour les "non-vêtementophiles", nous avons également la possibilité de nous rassasier de poissons grillés au bord de la plage, d'observer des pêcheurs qui prennent de drôles d'embarquations et de mater le foot...
Comme tout bon vietnamien, nous nous devions aussi de découvrir une partie du pays à moto... Nous voilà donc en selle pour un road trip de quatre jours, bien équipés contre le soleil (ici ils vendent toutes sortes de choses pour s'en protéger car la super classe c'est d'avoir la peau blanche, Anaïs aurait effectivement pu faire une carrière de mannequin tant elle est complimentée !).
Sur nos 110cm3 rutilantes, nous sommes vraiment des-easyriders (il faut faire la liaison ;-)).
La route vers les hauts plateaux du centre, de Hoi An à Kontum se révèle plus longue que prévue. Les cartes vietnamiennes ont une échelle qui varie d'une route à l'autre, celles-ci sont dépourvues de panneaux directionnels, quelques petites galères techniques (trois crevaisons, un problème de démarrage...) viennent ajouter un peu de difficulté au trajet. Rebrousser chemin? Jamais! On n'arrête pas des-easyriders de notre trempe aussi facilement. Le moral des troupes remonte au fil des kilomètres devant les magnifiques paysages qui s'offrent à nous. Ça valait le coup de persévérer. Nous traversons plusieurs villages de minorités, l'ascension des cols de la route 24 reliant Kontum à Quang Ngai nous dévoile des étendues verdoyantes impressionnantes, aux couleurs éclatantes et des rizières d'une beauté à couper le souffle.
Là réside encore le "vrai Vietnam" vierge du tourisme de masse, d'une urbanisation incontrôlée et de tours operators sans scrupule, il est réservé à celles et ceux qui se donneront les moyens et le courage de le découvrir par eux-mêmes. Nous, on recommande vivement de faire cette QL24 à moto.
Repus après ces quelques 500 km de routes, bravant chaleur, vent, pluie, poussière, camions, klaxons, oies, chiens, buffles, bœufs, klaxons, cars, klaxons, piétons, motos, klaxons, voitures, klaxons, crevaisons, etc... c'est plus au Nord, à Ninh Binh que nous partons nous reposer au cœur de la baie d'Halong terrestre...
Bises affectueuses à nos lectrices et lecteurs de partout. Portez vous bien.
C. & J.
Playlist: Grève de cette rubrique pour protester contre la scandaleuse décision de virer les géniallisimes Guillon et Porte de France Inter, Hees et Val sont aux ordres, honte à eux !
Lectures: La Mémoire des vaincus (Michel Ragon) / L'éléphant s'évapore (Haruki Murakami).
P.S: N'oubliez pas que vous pouvez retrouver l'intégralité de nos photos dans les rubriques attitrées de la colonne de droite...
Mais comme ya pas que le foot dans la vie, nous profitons de Saigon pour se régaler de la délicieuse nourriture locale, se faire masser, etc...
Passée cette étape d'adaptation, le séjour continue avec une virée en vélo de deux jours dans le delta du Mékong.
Accompagnés de Lá, notre "feuille préférée" (seuls les présents savent...), nous pédalons à travers l'authentique et verdoyante campagne vietnamienne.
Marchés, petits ports de pêche, traversée de rizières, fermes d'orchidées et balade en bateau sur un bras du Mékong seront agrémentés de gargantuesques repas. Fruits du mélange de la patience, l'expérience et de produits délicatement sélectionnés nos papilles se souviendront des succulents beignets de crevettes, de la salade de fleur de bananier, des goi cuon au poisson du fleuve, des énormes langoustes et autres banh xeo...
Ces repas sont les bienvenus, encore plus lorsque, au terme d'une journée de vélo et d'aventures, surpris par une très forte pluie, la terre devenant boue, nous nous retrouvons bloqués, complètement embourbés... Heureusement, les vietnamiens sont partout et on peut affrêter un tracteur jusqu'à une route praticable afin de continuer ce splendide périple.
Après le delta, c'est en train de nuit que nous rejoignons le centre du pays, plus précisément Hoi An. Partageant notre compartiment avec une famille vietnamienne qui dort à quatre dans deux lits (normal !) et pose les traditionnelles questions: "Quel âge as-tu?", "As-tu fini tes études?", "Es-tu marié?", "As-tu des enfants?", "De quel signe chinois es-tu?", etc... Comme tout bon vietnamien, ils vérifient aussi que nous avons bien mangé à chaque repas n'hésitant pas non plus à nous demander notre salaire ou encore combien on a payé tel ou tel vêtement. Ils commentent souvent nos réponses sans gêne ni retenue. Mieux vaut être prévenu de ce type de questions, ça peux surprendre au début... En règle générale, l'argent tient une place prépondérante dans leurs dialogues... "Venez voir mon plafond comme il est beau... Il est très cher..."
Arrivée à Hoi An. Petite ville côtière du centre ayant conservé son architecture d'antan et survécu à l'urbanisation galopante des tranches de pain de mie à plusieurs étages, c'est un peu comme
dans le Lotus Bleu ici, étonnament paisible pour une ville normalement très touristique. La chaleur et la basse saison en ont fait fuir une grande partie, ce qui rend très agréable les balades dans ses rues et ruelles au milieu de vieilles maisons coloniales bien entretenues.
Mais Hoi An, c'est aussi la capitale vietnamienne des fringues sur mesure... Inutile de vous dire qu'un certain temps sera consacré à la recherche, confection, retouches, re-retouches de shorts, robes, bustiers et j'en passe... Que des trucs indispensables on vous dit ;-)
Heureusement pour les "non-vêtementophiles", nous avons également la possibilité de nous rassasier de poissons grillés au bord de la plage, d'observer des pêcheurs qui prennent de drôles d'embarquations et de mater le foot...
Comme tout bon vietnamien, nous nous devions aussi de découvrir une partie du pays à moto... Nous voilà donc en selle pour un road trip de quatre jours, bien équipés contre le soleil (ici ils vendent toutes sortes de choses pour s'en protéger car la super classe c'est d'avoir la peau blanche, Anaïs aurait effectivement pu faire une carrière de mannequin tant elle est complimentée !).
Sur nos 110cm3 rutilantes, nous sommes vraiment des-easyriders (il faut faire la liaison ;-)).
La route vers les hauts plateaux du centre, de Hoi An à Kontum se révèle plus longue que prévue. Les cartes vietnamiennes ont une échelle qui varie d'une route à l'autre, celles-ci sont dépourvues de panneaux directionnels, quelques petites galères techniques (trois crevaisons, un problème de démarrage...) viennent ajouter un peu de difficulté au trajet. Rebrousser chemin? Jamais! On n'arrête pas des-easyriders de notre trempe aussi facilement. Le moral des troupes remonte au fil des kilomètres devant les magnifiques paysages qui s'offrent à nous. Ça valait le coup de persévérer. Nous traversons plusieurs villages de minorités, l'ascension des cols de la route 24 reliant Kontum à Quang Ngai nous dévoile des étendues verdoyantes impressionnantes, aux couleurs éclatantes et des rizières d'une beauté à couper le souffle.
Là réside encore le "vrai Vietnam" vierge du tourisme de masse, d'une urbanisation incontrôlée et de tours operators sans scrupule, il est réservé à celles et ceux qui se donneront les moyens et le courage de le découvrir par eux-mêmes. Nous, on recommande vivement de faire cette QL24 à moto.
Repus après ces quelques 500 km de routes, bravant chaleur, vent, pluie, poussière, camions, klaxons, oies, chiens, buffles, bœufs, klaxons, cars, klaxons, piétons, motos, klaxons, voitures, klaxons, crevaisons, etc... c'est plus au Nord, à Ninh Binh que nous partons nous reposer au cœur de la baie d'Halong terrestre...
Bises affectueuses à nos lectrices et lecteurs de partout. Portez vous bien.
C. & J.
Playlist: Grève de cette rubrique pour protester contre la scandaleuse décision de virer les géniallisimes Guillon et Porte de France Inter, Hees et Val sont aux ordres, honte à eux !
Lectures: La Mémoire des vaincus (Michel Ragon) / L'éléphant s'évapore (Haruki Murakami).
P.S: N'oubliez pas que vous pouvez retrouver l'intégralité de nos photos dans les rubriques attitrées de la colonne de droite...
Bonjour et bon voyage !!!
RépondreSupprimerDommage, vous auriez pu passez nous voir à Saigon...
Amicalement, Marc
http://www.lesenfantsdudragon.com/
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J'avais oublié la Crazy house, et j'voudrais comprenre pourquoi faut se faire faire des fringues si on a eu la chance d'en trouver autant comme autant au marché aux vêtements de Dalat.
RépondreSupprimerPour le reste,VIVEMENT QU'ON Y RETOURNE!!!!!
Bises de Elle
Merci encore pour vos superbes photos et vos récits de votre périple vietnamien... On s'y croirait presque et du haut de mon bureau avec vue sur les Tours de Bobigny, vous m'avez offert ce matin une belle parenthese enchantée.
RépondreSupprimerA quand le retour en France pour nous présenter l'ensemble ?
Bises.
Mathias
yop yop
RépondreSupprimerQuand je revois ces capes de pluie roses sur Anais et Capu, ces "motobike", je retourne 5 ans en arrière !
A lala le Vietnam...
Amusez vous bien les amis !
Jean-Maxime