Dernière étape de la plus longue voie ferrée continue au monde (9300km): Moscou. Traversant une nouvelle partie de la Sibérie et franchissant l'Oural, nous rejoignons le vieux continent, celui de l'origine de notre voyage. Petit à petit on finit quand même par rentrer chez nous...
Mises à part deux russes aigries de la vie, nos camarades de wagon sont relativement sympas avec nous et Sven, notre acolyte allemand, qui se fixe -on ne sait toujours pas vraiment pourquoi- Nijni-Novgorod comme objectif...
La vie de voyageur de 3ème classe dans le Transsibérien est toujours pleine de surprises, curiosités, voire incompréhensions mais constitue un excellent moyen d'apprécier le mode de vie russe. On y trouve même des gymnastes de dix ans qui font le grand écart debout...
Bref, trois jours et demi de train qui ont défilé à la vitesse d'un cheval au galop, sans difficulté majeure et nous posons nos sacs dans un appart'/hotel/guesthouse complètement sonorisé, partageant notre dortoir avec des russes qui bossent dans les cosmétiques... Tous les matins elles se lèvent aux aurores pour se pomponner pendant deux/trois heures comme si elles étaient seules au monde... Lumières et téléphones allumés... Au moins on ne "perdra" pas de temps en grasse mat' dans cette ville !
À Moscou, on suit les pas de Napoléon, des tsars et des bolcheviks sur la mythique place Rouge (mais pas de photo drapeau, les flics ici ne rigolent pas, on en aura la preuve plus tard à St-P. lorsque J. sera fouillé dans le métro tel un vulgaire supporter du PSG...). Bref c'est sur cette mythique place que se présentent le mausolée du "grand" Lenine (qui avait pourtant expressément demandé à être enterré tranquillou auprès de sa femme, chez lui...), l'emblématique cathédrale Basile-le-Bienheureux et, attenante, l'enceinte du Kremlin emplie d'une multitude de dômes dorés coiffant ses cathédrales orthodoxes aux intérieurs si richement décorés... Tous ces lieux chargés d'histoire sont impressionnants et valaient bien ce long voyage depuis l'Extrême Orient russe. Même leurs cimetières (certains totalement dépourvus de croix !) sont originaux avec toutes leurs statues...
Dans Moscou, nous retrouvons aussi l'usage du métro, si profondément enfoui qu'il nous donne à chaque fois l'impression de plonger au centre de la terre. Il supporterait même une attaque nucléaire mais ça, on n'a pas eu l'occasion de tester... Plusieurs minutes sont donc nécessaires pour rejoindre les quais qui revêtent parfois des allures grandioses et impériales avec colonnes, sculptures, gravures, etc... La grande classe ! C'est ce qu'on appelle le plus beau métro du monde !
A part cela, Moscou apparaît un peu froide et surdimensionnée avec ses larges avenues, ses embouteillages monstres et peu pratique pour les modestes piétons que nous sommes, souvent obligés d'emprunter d'immenses (et irréversibles?) passages souterrains bien glauques.
Ceci-dit, force est de constater que les signes du passé soviétique du pays sont encore bien visibles aux murs, plafonds ou portes, dans les vieux magasins, le métro ou sur les immeubles et nos amis russes semblent en être plutôt fiers.
S'ensuit une nouvelle migration vers l'ex Léningrad, ayant retrouvé depuis 1991, son nom d'origine: Saint-Pétersbourg. Absolument magnifique! Une des plus belles villes qu'on ait traversée durant notre voyage.
Dans cette ancienne capitale russe, pointe un petit air parisien et l'influence européenne se fait nettement sentir le long de ses berges, dans ses palais et ses musées grandioses dont l'incontournable Ermitage présente de superbes collections internationales de tableaux ainsi que des vestiges archéologiques. Les plafonds et les murs des salles sont incroyablement surchargés de motifs, en relief ou non. Une atmosphère de faste et de clinquant rend ici palpable l'époque impériale.
Aux alentours de la ville se situe même un Versailles local, le château Petrodvorets, féérique avec ses jardins et fontaines sous un temps qui ne cesse d'être radieux.
Nous pousserons même nos guêtres jusqu'à d'anciens entrepôts industriels reconvertis en centre d'art contemporain, comme pour se prouver qu'on peut être tour-du-mondistes et aller voir des expos de bobo fashion ;-)
La très sympathique guesthouse SoulKitchen, dans laquelle nous logeons, rendra notre séjour d'autant plus chaleureux. Au programme: bouffes home-made ("You, frenchies, are really good cookers" dixit Richard, sympathique américain de Caroline-du-Nord, devant notre purée-côte-de-porc on ne peut plus basique), discussions, sessions guitares avec de nombreux autres voyageurs et même pub-crawl dansant sous la houlette du DJ-gérant de l'auberge pour découvrir le Saint-Pétersbourg un peu plus underground...
Bref notre étape saint-pétersbourgeoise clôture parfaitement notre séjour russe qui nous a particulièrement enjoués malgré les premières impressions quelques peu froides ou austères que ce peuple et le climat peuvent dégager de prime abord... Finalement, on en redemande !
Prochaine étape: les pays baltes...
Portez-vous bien.
Mises à part deux russes aigries de la vie, nos camarades de wagon sont relativement sympas avec nous et Sven, notre acolyte allemand, qui se fixe -on ne sait toujours pas vraiment pourquoi- Nijni-Novgorod comme objectif...
La vie de voyageur de 3ème classe dans le Transsibérien est toujours pleine de surprises, curiosités, voire incompréhensions mais constitue un excellent moyen d'apprécier le mode de vie russe. On y trouve même des gymnastes de dix ans qui font le grand écart debout...
Bref, trois jours et demi de train qui ont défilé à la vitesse d'un cheval au galop, sans difficulté majeure et nous posons nos sacs dans un appart'/hotel/guesthouse complètement sonorisé, partageant notre dortoir avec des russes qui bossent dans les cosmétiques... Tous les matins elles se lèvent aux aurores pour se pomponner pendant deux/trois heures comme si elles étaient seules au monde... Lumières et téléphones allumés... Au moins on ne "perdra" pas de temps en grasse mat' dans cette ville !
À Moscou, on suit les pas de Napoléon, des tsars et des bolcheviks sur la mythique place Rouge (mais pas de photo drapeau, les flics ici ne rigolent pas, on en aura la preuve plus tard à St-P. lorsque J. sera fouillé dans le métro tel un vulgaire supporter du PSG...). Bref c'est sur cette mythique place que se présentent le mausolée du "grand" Lenine (qui avait pourtant expressément demandé à être enterré tranquillou auprès de sa femme, chez lui...), l'emblématique cathédrale Basile-le-Bienheureux et, attenante, l'enceinte du Kremlin emplie d'une multitude de dômes dorés coiffant ses cathédrales orthodoxes aux intérieurs si richement décorés... Tous ces lieux chargés d'histoire sont impressionnants et valaient bien ce long voyage depuis l'Extrême Orient russe. Même leurs cimetières (certains totalement dépourvus de croix !) sont originaux avec toutes leurs statues...
Dans Moscou, nous retrouvons aussi l'usage du métro, si profondément enfoui qu'il nous donne à chaque fois l'impression de plonger au centre de la terre. Il supporterait même une attaque nucléaire mais ça, on n'a pas eu l'occasion de tester... Plusieurs minutes sont donc nécessaires pour rejoindre les quais qui revêtent parfois des allures grandioses et impériales avec colonnes, sculptures, gravures, etc... La grande classe ! C'est ce qu'on appelle le plus beau métro du monde !
A part cela, Moscou apparaît un peu froide et surdimensionnée avec ses larges avenues, ses embouteillages monstres et peu pratique pour les modestes piétons que nous sommes, souvent obligés d'emprunter d'immenses (et irréversibles?) passages souterrains bien glauques.
Ceci-dit, force est de constater que les signes du passé soviétique du pays sont encore bien visibles aux murs, plafonds ou portes, dans les vieux magasins, le métro ou sur les immeubles et nos amis russes semblent en être plutôt fiers.
S'ensuit une nouvelle migration vers l'ex Léningrad, ayant retrouvé depuis 1991, son nom d'origine: Saint-Pétersbourg. Absolument magnifique! Une des plus belles villes qu'on ait traversée durant notre voyage.
Dans cette ancienne capitale russe, pointe un petit air parisien et l'influence européenne se fait nettement sentir le long de ses berges, dans ses palais et ses musées grandioses dont l'incontournable Ermitage présente de superbes collections internationales de tableaux ainsi que des vestiges archéologiques. Les plafonds et les murs des salles sont incroyablement surchargés de motifs, en relief ou non. Une atmosphère de faste et de clinquant rend ici palpable l'époque impériale.
Aux alentours de la ville se situe même un Versailles local, le château Petrodvorets, féérique avec ses jardins et fontaines sous un temps qui ne cesse d'être radieux.
Nous pousserons même nos guêtres jusqu'à d'anciens entrepôts industriels reconvertis en centre d'art contemporain, comme pour se prouver qu'on peut être tour-du-mondistes et aller voir des expos de bobo fashion ;-)
La très sympathique guesthouse SoulKitchen, dans laquelle nous logeons, rendra notre séjour d'autant plus chaleureux. Au programme: bouffes home-made ("You, frenchies, are really good cookers" dixit Richard, sympathique américain de Caroline-du-Nord, devant notre purée-côte-de-porc on ne peut plus basique), discussions, sessions guitares avec de nombreux autres voyageurs et même pub-crawl dansant sous la houlette du DJ-gérant de l'auberge pour découvrir le Saint-Pétersbourg un peu plus underground...
Bref notre étape saint-pétersbourgeoise clôture parfaitement notre séjour russe qui nous a particulièrement enjoués malgré les premières impressions quelques peu froides ou austères que ce peuple et le climat peuvent dégager de prime abord... Finalement, on en redemande !
Prochaine étape: les pays baltes...
Portez-vous bien.
Bientôt le retour,
RépondreSupprimerProfitez en bien même si j'ai hâte de vous revoir.
Vraiment sympa ce tour du monde et ce blog. Dommage pour le drapeau sur la place rouge mais il aura voyagé lui aussi!! ...'.... ovunque en attendant Lviv.
Jerem si tu as le tel gratos encore a la guest house, appelle moi ce soir de 18h à 18h30 ou demain quand tu veux!
J'ai beaucoup ri en lisant ce nouvel épisode, et je crois que je vais en rire encore: les matins avec les cosmétiqueuses me ravissent...
RépondreSupprimerJ'attends avec impatience les pays baltes.
N'allez pas trop vite: nous aussi, on en redemande, de la prose et des photos.
Bien chaleureusement à vous deux,
Elle
Trop chouette! Et j'ai enfin compris comment on pouvait vous poster des com' :)
RépondreSupprimerGros bisous à ts les deux